Je suis à veille de désespérer. Ça m’a l’air vraiment compliqué d’avoir une réponse, une simple réponse, quand on appelle à l’université Mcgill. Je veux juste filmer dans un de vos bâtiments, je peux-tu?
C’est l’horreur complète, ya vraiment rien qui marche comme il faut pour le tournage de notre film. D’abord nos acteurs qui ne connaissent pas totalement leur texte, le manque de costume et puis il y a les gens pincés, stuck-up, je devrais dire, d’Outremont (mes excuses aux gens d’Outremont, mais elle, elle m’a vraiment fait chier) qui nous enlèvent notre lieu de tournage la journée même. Trouver une nouvelle place à la dernière minute. Se perdre de un dans les collèges que tu connais pas et de deux quand se perdre dans les méandres interminables des divers départements administratifs. On était déjà en retard, mais là ça s’en vient critique.
Manque de sommeil intense. D’abord pour le tournage qui marche pas du tout, ensuite pour le montage, ensuite pour la lecture d’un livre en vitesse pour le cours de français (pour se rendre compte que l’échéance est la semaine prochaine), ensuite parce qu’on ne veux pas couper sur la vie sociale, ensuite parce qu’une amie de Colombie-Britannique vient faire son tour, ensuite parce qu’un autre ami fait une prestation scénique, ensuite montage pour une capsule critique. Mes yeux sont en train de griller dans leurs orbites, c’est super plaisant.
Je dois me trouver un stage au plus sacrant, commencer à regarder pour un appartement à Montréal très sérieusement, monter un porte-folio qui a de l’allure, voir si je peux aller à Edmonton cet été. Bref, y’en a beaucoup trop à faire et vraiment pas assez de temps.
J’aurais envie de tout mettre sur le Hold (comme à ma job, ya seulement quelques lettres à taper et c’est fait) et de faire comme mon cousin: partir à Hawai pour 6 mois et travailler là bas comme barmaid.